Une enquête de Comparis publiée jeudi montre que les plus aisés en Suisse sont peu préoccupés par les effets de l’inflation. «Nous constatons un écart entre les revenus: les hauts salaires ressentent à peine le renchérissement. Près de 10% déclarent même être plus à l’aise qu’en 2022», observe Michael Kuhn de Comparis, dans un communiqué.

Détective privé Suisse

«Mais les difficultés sont présentes dès la classe moyenne inférieure: sur les personnes avec un salaire brut maximal de 4000 francs par mois, deux sur trois disposent d’un pouvoir d’achat nettement plus faible qu’il y a un an», poursuit-il.

 

Différences hommes-femmes

 

Plus généralement, le trois-quarts des sondés considèrent que l’inflation est source de préoccupation. Le sujet arrive devant le changement climatique (68%) ou le risque d’une pénurie d’énergie en Suisse (53%). L’enquête montre que dans la classe moyenne (revenu entre 4000 et 8000 francs par mois), les prix pèsent aussi sur les budgets des ménages avec 52% de personnes estimant avoir perdu du pouvoir d’achat.

 

Des différences claires émergent entre les sexes: 55% des femmes déclarent être financièrement moins à l’aise qu’il y a un an, contre 45% des hommes. Ces divergences se sont aussi installées entre la ville et les régions rurales: en ville, 45% de la population déclare s’être appauvrie depuis 2022, contre 54% à la campagne et 55% en agglomération.

 

SOURCE LEMATIN.CH